Un problème de confiance

Samedi 6 février 2021, par BERTRAND Joël // Pourquoi ici ?

Il m’est totalement impossible aujourd’hui d’accorder la moindre confiance aux membres principaux de la communauté SPIP au vu des événements qui ont abouti à la création de ce site pour la maintenance et l’évolution de ce plugin. Notez bien que je le déplore et que je ne doute pas un seul instant que ces individus vont déclarer avec un certain culot qu’ils n’y sont pour rien. Je ne vais surtout pas me battre avec eux, ils n’en valent vraiment pas la peine.

Il ne m’est pas permis non plus d’accorder ma confiance à des gens qui, généralement sous couvert d’anonymat, se permettent de me dénigrer parce que j’aurais une activité commerciale autour de SPIP alors que ces personnes ne me connaissent pas. Je n’ai jamais gagné un seul centime sur les sites internet que j’ai développés, la seule chose qu’il m’arrive de faire payer est l’hébergement. Je n’ai jamais gagné un seul centime non plus pour le temps passé sur d’autres projets de logiciels libres dont vous me pardonnerez de ne pas produire la liste, ce serait prétentieux. Je n’ai gagné que la satisfaction un peu désuète d’avoir mon nom dans la liste de leurs contributeurs. Par ailleurs, même si j’avais une activité commerciale autour de SPIP, il me semble qu’elle est autorisée par la licence du logiciel. Là encore, si les membres illustres de la communauté ne sont pas en accord avec la licence choisie, il leur est loisible d’en changer. Mais m’en faire le reproche, alors que rien n’est plus faux, dénote une tournure d’esprit tout à fait déplorable.

Il ne peut y avoir de confiance lorsqu’on vous demande d’approuver des termes d’une charte qui ne les contient pas, puisque cela signifie qu’un noyau de personnes a acquis un pouvoir discrétionnaire et peut faire ce que bon lui semble.

Il ne peut y avoir de confiance lorsque vous recevez des insultes, en privé ou en public au travers d’une liste de diffusion, mais qu’on vous interdit en même temps de vous défendre. Notez bien que j’écris défendre et non répondre par l’insulte.

Je puis accepter beaucoup de chose, je peux comprendre que lors de la migration du SVN vers le git mon accès ait été perdu, l’erreur est humaine. Il m’est impossible d’accepter en revanche qu’on me dise ouvertement qu’il ne m’est pas interdit de publier sur les listes de diffusion de SPIP. Là encore, on ne parle pas vraiment de censure, on parlera plutôt de modération a priori des messages pour une durée indéterminée. Lorsque l’on est assez mesquin pour faire cela en prétendant ô grands dieux ne pas le faire, on évite aussi de renvoyer par erreur une notification explicite de rejet à l’expéditeur comme on se gardera de toutes justifications oiseuses sur mon serveur de courriers électroniques qui serait mal configuré lorsqu’on ne sait pas lire les en-têtes d’un courrier électronique.

Je ne peux donc pas prendre le risque de maintenir un plugin avec l’ensemble des développements en cours sur un dépôt git qui pourra m’être coupé sur une saute d’humeur de l’un des ayatollahs de SPIP qui aura, naturellement, toujours une bonne raison pour le faire tout en n’assumant pas sa responsabilité, soit en se cachant derrière son anonymat, une communauté ou une charte surinterprétée.